Mettez bien l’accent (et les accents) sur vos propos !

Ah, il a péché ! Quatre fois, et pas des poissons ainsi que l’orthographe mal révisée le lui a fait écrire…

Voilà un texte parfaitement construit, un tirage exceptionnel, un succès de librairie… qui commence par quatre fautes de français.

« pêcher », verbe transitif : toute sorte de choses que l’on recherche. On dit « cueillir pour le règne végétal (des fraises, des prunes, des noisettes), et « pêcher » pour le règne animal vivant en eau douce ou salée : des gardons, des crustacés, des truites, des soles et des thons (mais pas trop). Quant à « pécher » : verbe intransitif, par exemple : « mon Père, j’ai péché, donnez-moi l’absolution » « oui, mon fils, qu’avez-vous donc fait ? »  « Eh bien mon Père, j’ai pêché des truites dans l’étang de mon voisin » « ah oui, c’est un péché de vol que de pêcher dans l’étang du voisin. Pour votre pénitence, vous donnerez vos truites à la cantine du Secours catholique. Allez, et ne péchez plus ». « Oh, vous pouvez me tutoyer mon Père ! Je ne suis qu’un pécheur ! »

« Eh bien, va, mon fils, et ne pèche plus ! »

Un autre éditorialiste, à propos d’un film récemment sorti sur les écrans :

« Dans un empilement effréné de scènes d’action oubliables. Et pourtant, quelles sont spectaculaires et intenses ! »

Non, monsieur le critique de cinéma, vous confondez l’adjectif pronominal « quel, quelle » avec l’adverbe « que » ou « qu’» suivi d’un nom ou d’un pronom : « Qu’il est beau ! » « Qu’elle est gentille ». Votre orthographe, comme les scènes d’action du James Bond, est oubliable !

Chez AU BON PARLER, AU BIEN ÉCRIRE, que vous soyez un auteur connu ou un inconnu, un particulier qui veut simplement s’exprimer correctement sans faire de contresens et être bien compris, nous révisons vos textes. Nous le faisons pour l’amour de la langue française qui peut être classée dans les espèces en danger. Prenez contact avec…