L’orage et les tombes de la steppe

Anton Tchekov (1860-1904), auteur russe prolifique de pièces de théâtre et de romans a écrit en 1888 « La steppe », la virée par la steppe du jeune Iégorouchka qui quitte ses parents pour entrer au collège à des centaines de kilomètres de chez lui, accompagné par son oncle dans une voiture à cheval. Une plume trempée dans le vent et le ciel qui délimitent vaguement ces vastes étendues de Russie, pour ce voyage initiatique auquel la splendeur et la majesté de la nature en ses expressions minérale, végétale et animale servent d’écrin. Si précisément décrite qu’un film en a été tiré, « La steppe » ( Sergueï Bondartchouk, 1978). Tchekov voulait qu’on lût son récit « comme un gourmet mange les bécasses ». Laissons-nous aller avec lui à notre appétit des mots.

« Un éclair brilla si fort qu’il illumina une partie de la steppe jusqu’à l’endroit où le ciel rencontrait l’obscurité. Un nuage effrayant s’avançait sans hâte de toute sa masse compacte ; au bout pendaient de grands lambeaux noirs ; des lambeaux tout pareils, s’écrasant les uns sur les autres, s’entassaient à droite et à gauche de l’horizon. Cet aspect haillonneux, décoiffé, donnait au nuage une allure d’ivresse, de canaillerie. Soudain le vent fila en sifflant à travers la steppe, tournoya au hasard, et fit dans l’herbe un tel bruit qu’on n’entendit plus le tonnerre ni le grincement des roues. Soufflant hors du nuage noir, il apportait avec lui des nuées de poussière et l’odeur de la pluie et de la terre humide. Le clair de lune s’embruma, s’encrassa presque, les étoiles se renfrognèrent encore plus, et l’on vit, le long de la route, les nuées de poussière et leurs ombres rebrousser chemin. On aurait cru que les tourbillons qui tournoyaient, arrachant à la terre sa poussière, ses herbes sèches et ses plumes, montaient jusqu’au ciel et à travers la poussière qui engluait les yeux, on ne voyait plus rien que l’éclat des éclairs. La noirceur du ciel ouvrit sa gueule et souffla un feu blanc. Aussitôt le tonnerre tonna de nouveau. Il y eut un ruissellement, un martèlement sur la route, sur les brancards, sur le ballot ; C’était la pluie. La pluie et la bâche, comme si elles s’étaient comprises, entamèrent un bavardage rapide, odieux et gai, comme deux pies. Sur les filets d’eau qui qui sillonnaient la bâche, il vit cinq ou six fois cligner une lumière corrosive, aveuglante. Le ciel ne tonnait plus, ne grommelait plus : il produisait des craquements secs, semblables à ceux du bois mort. Au début, les éclairs n’étaient qu’effrayants. Maintenant, mêlés à ce tonnerre-là, ils semblaient de mauvais augure. Leur lumière ensorcelée traversait les paupières closes et répandait des coulées de froid par tout le corps ».

Lorsqu’on regarde longuement un ciel profond, sans en détacher les yeux, on ne sait pourquoi les pensées et l’âme s’unissent en un sentiment de solitude. On commence à se sentir irréparablement seul, et tout ce qu’on avait naguère cru proche et cher devient infiniment lointain et perd tout prix. Ces étoiles, qui regardent du haut du ciel depuis des millénaires, ce ciel insaisissable et les ténèbres, indifférents qu’ils sont à la vie brève de l’homme, lorsqu’on demeure seul à seul avec eux et qu’on essaye d’en comprendre le sens, accablent l’âme par leur silence. On songe à la solitude qui attend chacun dans la tombe, et l’essence de la vie apparaît désespérée, atroce. () une tombe solitaire a quelque chose de triste, de rêveur et de poétique au plus au plus haut point…on l’entend se taire, et dans ce mutisme on sent la présence de l’âme de l’inconnu qui repose sous la croix. Cette âme se sent-elle à l’aise dans la steppe ? Ne se languit-elle pas par clair de lune ? Et la steppe qui entoure la tombe semble triste, maussade et pensive, l’herbe plus affligée, et les criquets crient à voix plus contenue… pas un passant qui ne dise une prière pour cette âme solitaire et ne se retourne pour voir la tombe jusqu’à l’instant où elle se couvre de ténèbres.

Églises et sanctuaires catholiques au Nouveau Mexique

Nord de la rivière Rio Bravo, se sont affrontés dans la violence Indiens pueblos, conquérants espagnols et, colons anglo-saxons et autorités mexicaines, les lieux de culte catholique de cette terre indienne d’Amérique du Nord racontent l’histoire de l’évangélisation catholique sur ces terres « arides, altérées, sans eau » (Ps. 62), ses souffrances et ses succès.

Sanctuario de Chimayo, le « Lourdes » de l’Amérique

L’un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés d’Amérique du Nord se trouve sur les pentes des Monts Sangre de Cristo au Nord du Nouveau-Mexique. Le toponyme « Chimayó » se réfère à la culture du piment très pratiquée dans cette région où des techniques sophistiquées d’irrigation ont été mises en œuvre par les Indiens bien avant la conquête espagnole.

La crypte d’une chapelle édifiée en adobe – un mélange d’argile, d’eau et de paille hachée-y offre à la vénération des pèlerins la « sainte terre » (« Holy dirt »), dans une cavité au sol où fut trouvé le jour du Vendredi saint de 1810 le Crucifix de Notre Seigneur d’Esquipulas. Influent propriétaire terrien d’origine basque, Don Bernardo Abeyta fit édifier sur ce lieu, avec l’autorisation de l’évêque de Durango (Mexique)1, le Sanctuaire de Chimayó, où défilent de nos jours, pour s’agenouiller et toucher cette terre,des pèlerins en quête de santé spirituelle, physique, mentale.

Sur le même lieu un voisin de Bernardo Abeyta, Severiano Medina,après sa guérison d’une grave maladie,fit lui aussi édifier en 1857 une chapelle, celle-ci dédiée à l’Enfant Jésus d’Atocha2). Une curieuse dévotion rappelant que cet enfant mystérieux marchait beaucoup pour desservir la prison, pieds nus ou en sandales vite usées, conduit les pèlerins d’aujourd’hui à déposer des chaussures d’enfant neuves dans l’antichambre dédiée aux ex-votos de ce sanctuaire. La chapelle, restée dans la famille Medina jusqu’en 1992, est désormais propriété de l’archidiocèse de Santa Fe, Nouveau Mexique. L’ensemble du sanctuaire est sous la responsabilité de la Congrégation des Fils de la Sainte Famille dont le siège est à Barcelone (Espagne).

Santa Fe : Chapelle de Lorette, Basilique Saint François d’Assise et chapelle Saint Michel

Dans cette ville très métissée,fondée par les Espagnols en 1542, choisie comme capitale du territoire en 1607 sous le nom de Villa real de Santa Fe de San Francisco de Asis sont visibles les influences des groupes qui y ont vécu : conquistadores et missionnaires espagnols et mexicains, trappeurs, pionniers du rail et des mines de fer et de turquoise, scientifiques et artistes…

Les influences de l ’Europe sont encore à l’œuvre dans les dédicaces des églises de Santa Fe (qui a toutefois sa Notre Dame de Guadalupe3) : la chapelle de Lorette construite en 1878 sur le modèle de la Sainte Chapelle de Paris, est considérée comme le « premier édifice néo- gothique construit à l’ouest du Mississipi »et est dotée d’un extraordinaire escalier de tribune en double spirale à 360° sans pilier de soutènement :exploit d’architecture intérieure, dû à un charpentier à qui serait apparu en personne Saint Joseph, le saint patron de sa corporation.

La Cathédrale de Santa Fe ne démérite pas, puisqu’ édifiée à partir de 1869 en style néo-roman par l’archevêque français Jean-Baptiste Lamy4 qui fit réaliser les vitraux en France. Élevée basilique en 2005 par Benoît XVI, elle propose à la vénération des fidèles une imposante vitrine- reliquaire qui contient des reliques de Saint François d’Assise, saint Justin de Samarie, Saint Lucien d’Antioche, Saint François Xavier, Saint Antoine de Padoue, sainte Félicité, Saint Camille de Lellis, Saint Pie X, et plus proches de nous, Sainte Catherine Marie Drexel5 (1858-1955) sainte Maria Goretti (1890-1902), la carmélite espagnole sainte Marie de Jésus (1891-1974) et saint Jean-Paul II.

La basilique conserve une chapelle de 1714 dont la Vierge habillée, la Conquistadora, apportée du Mexique en 1625, est portée en procession lors de la Fête Dieu.

La plus ancienne église des Etats Unis, la Chapelle Saint Michel, a été construite entre 1610 et 1630 pour la mission espagnole locale, en adobe épais de près d’un mètre cinquante. Elle conserve les plus anciens retables du Nouveau Mexique élaborés en 1798.

San Geronimo de Taos : deux fois sacré

Taos, petite ville à l’ouest du Nouveau Mexique, a conservé à sa périphérie actuelle un pueblo, un village entièrement construit en adobe au bord de la rivière Red Willow (« saule rouge ») qui a donné son nom à la tribu locale. Les Red Willow sont une branche des Indiens pueblos qui composent la majorité de la population de cette région du Nouveau Mexique : ils ont pour ancêtres les Anasazis et les Mogollon, dont l’exode inexpliqué au XIVe siècle a dilué l’identité, bien avant la conquête espagnole du XVe siècle.

A proximité du centre-ville se dresse l’église Saint François d’Assise, entièrement construite en adobe. A distance du centre, au pueblo historique dont le sol et la rivière sont sacrés, la petite église Saint Jérôme,un des plus récents bâtiments de ce village entièrement construit en adobe,est ouverte au culte, puisqu’une majorité des Indiens résidant sur place, à l’année ou en été, sont catholiques. Ils respectent toutefois leurs croyances ancestrales – le cimetière n’est ainsi pas accessible et les rites funéraires sont exclusivement indiens, ce que rappelle un cercueil « symbolique » placé à droite de l’autel. L’église actuelle remplace deux constructions successives : celle de 1619 détruite une première fois en 1680 lors de la révolte des Pueblos6, celle reconstruite en 1726 après le retour des Hispaniques, elle aussi détruite au cours de la guerre américano-mexicaines de 18477.

La Fraternité saint Pie X a ouvert en 2018 un monastère de bénédictines à Silver City (au Sud du Nouveau Mexique), et Mgr Fellay à l’époque a ainsi béni le premier monastère contemplatif de la FSSPX sur le sol américain. C’est aussi au Nouveau Mexique, au monastère d’Abiquiu, fondé en 1964 par un Bénédictin dans le désert à deux heures de route au Nord de Santa Fe, qu’a été créé en 1995 le premier site Internet monastique au monde : christdesert.org.

Article publié dans la revue Una Voce n°344 de Novembre – Décembre 2023

  1. la région appartenait alors au Mexique qui la céda à l’Amérique en 1846. Devenu « territoire » des États-Unis, le Nouveau Mexique n’acquit le statut d’État américain qu’en 1912.
  2. Atocha est un quartier de Madrid où s’est produit au XVe siècle, peu avant la Reconquista, un miracle de multiplication des pains distribués par un jeune enfant inconnu, seul autorisé à visiter dans leur prison les chrétiens captifs des Maures.
  3. Patronne du Mexique et de la ville de Mexico où son sanctuaire est le lieu de dévotion catholique le plus visité au monde après le Vatican, de l’Amérique latine, fêtée le 12 décembre.
  4. Auvergnat de naissance, il a inspiré le roman de Willa Cather (1873-1947) publié en 1927 « Death comes for the Archibishop » (traduit en français sous le titre « La mort et l’archevêque », Éditeur Rivages poche)
  5. Sainte Catherine Marie Drexel, paroissienne de saint François d’Assise de Santa Fe, a fondé les Sœurs du Saint Sacrement, dévouées à des œuvres de charité et d’éducation auprès des Indiens du Nouveau Mexique.
  6. Il s’agit de la seule révolte d’Amérindiens contre le conquérant espagnol, menée par le chef religieux indien « Popé », qui chassa les Hispaniques de Taos pour dix ans.
  7. au cours de cette guerre, Mexicains et Indiens alliés contre les Américains du gouverneur Bent, assassinèrent celui-ci et se réfugièrent dans l’église San Geronimo où les troupes américaines les assiégèrent par le feu.

Cathédrales noires

Elles sont deux, construites en basalte inaltérable, qui dressent au sud de la Loire leur silhouette fière et sombre. Clermont Ferrand et Agde ont en commun leur matériau (plus gris à Clermont), l’ancienneté de leur installation (Ve siècle), leurs belles proportions qui les signalent de loin dans le paysage urbain et leurs orgues remarquables.

Clermont Ferrand : de la résistance contre les Wisigoths à Viollet-le-Duc

C’est sur l’emplacement de l’église Saint Eutrope actuelle que fut construite la première église de Clermont, par l’évêque Namatius à la fin du Ve siècle. Successeur d’Austremoine, évangélisateur de la région et premier évêque de Clermont, Namatius fit aussi édifier la première cathédrale intra muros : la première église était en périphérie de la ville, les premiers chrétiens étant rejetés dans les faubourgs (vicus christianorum), car méprisés par l’aristocratie locale restée fidèle à la religion antique. Evêque de 471 à 475, Sidoine Apollinaire (430-489) prit sans succès la défense de Clermont contre les Wisigoths du roi Euric1, mais la religion chrétienne ne fut établie qu’après la victoire de Clovis sur Alaric II à Vouillé (507).
Cet édifice fut rasé lors d’un raid destructeur de Pépin le Bref et Etienne II (évêque de Clermont de 942 à 984) fit aménager une large abside et une crypte. Le chevet à déambulatoire et des chapelles rayonnantes sont plus tardif (XIe-XIIe s.). C’est sous l’évêque Hugues de la Tour, à partir de 1248, que le chœur, le transept et les premières travées de la nef remplacent progressivement la cathédrale romane. En 1850, Viollet–le-Duc construit deux travées supplémentaires, portant la longueur de la croix du transept à 32,70 m, et le porche actuel, dans la même pierre de Volvic. Les deux tours à flèches sont terminées en 1884. La tour de la Bayette adossée au portail, bâtie au XVe siècle par accord entre les chanoines et les élus de la ville2, est le lieu où Florin Périer renouvela l’expérience du baromètre proposée par son beau-frère Blaise Pascal, le 20 septembre  1648, le lendemain du premier constat de l’élévation du niveau du mercure au Puy-de-Dôme.
L’élévation intérieure à trois étages, sur 28 mètres de hauteur, est impressionnante. Les dix chapelles du chœur sont illuminées par des vitraux du XIIIe, tandis que deux rosaces rayonnantes éclairent le transept. L’ensemble des vitraux, du XIIe au XXe siècle est remarquable, de même que les peintures anciennes restaurées.

Deux orgues pour faire résonner la louange de Dieu

Grand orgue

L’actuel buffet en chêne de style gothique construit en même temps que les deux dernières travées par Antoine de Baudot, successeur de Viollet-le-Duc, et la maison Merklin de Lyon, a été installé en 1877 en tribune au fond de la nef.
Le premier instrument médiéval avait été conçu et construit en même temps que la première travée et était considéré au XVIe siècle comme « les plus beaux orgues de France ». Plusieurs facteurs se sont succédé de 1569 à 1754, dont Oudard Salomon, Antoine Louvan (Jean-Baptiste Rameau étant alors organiste), Jean-François Lépine et Antoine Guilain du Pont. L’ardeur des révolutionnaires contre la cathédrale à laquelle ils mettent le feu en 1794 épargna l’orgue, protégé par la masse de décombres de trois voûtes écroulées suite à la chute d’une grosse cloche. Après divers réglages et réparations de cet instrument, le facteur Ducroquet monta en 1847 dans son atelier un orgue totalement neuf qui fut installé ensuite dans la cathédrale. Joseph Merklin réemploya en 1876 26 des jeux de Ducroquet et porta l’instrument de 38 à 42 jeux. Charles Tournemire inaugura en 1937 un instrument dont les claviers avaient été agrandis à 56 notes et doté de jeux neufs. Michel Merklin électrifia et modifia des jeux en 1962, avant qu’une restauration en profondeur soit entreprise en 2005 par Saby-Dalsbeck pour retrouver l’orgue Merklin de 1877.

L’orgue de chœur

itué dans son buffet d’origine dessiné par Viollet-le-Duc, il a été construit par Joseph Merklin en 1856 puis cédé en 1885 à la paroisse clermontoise de Saint Pierre des Minimes qui doubla la profondeur du buffet. À la cathédrale, cet agrandissement était impossible, l’orgue étant plaqué contre le mur du déambulatoire. Un nouvel instrument fut donc construit en 1886. Il fut relevé en 1929, restauré en 1962 par la maison Dunand, puis la console a été déplacée côté Sud, suite à l’installation d’un nouvel autel par le sculpteur ponot Philippe Kaeppelin, répondant aux exigences du Concile Vatican II (autel au centre du chœur). Sa dernière restauration date de 2012 (Serge Gourgouillon, Joël Pétrique, Michel Colin) et respecte la composition d’origine.

Saint Etienne d’Agde : une église romane fortifiée

L’évêque Guillaume entreprit en 1173 la construction de l’édifice sur les fondations d’une église carolingienne du Ve siècle, elle-même bâtie sur l’emplacement d’un ancien temple à Diane. Sa tour carrée qui culmine à 35 mètres de hauteur, ses créneaux de château-fort et ses murs de deux à trois mètres d’épaisseur en pierre de lave du Mont Saint Loup tout proche,en font une forteresse austère, ce que l’on ressent aussi à l’intérieur très sombre. Le porche latéral ouvre sur la chapelle Notre Dame, construite avec quelques éléments du cloître roman détruit en 1857, tels chapiteaux et colonnettes.

L’orgue,a été reconstruit entièrement en 1987 et remplace l’orgue romantique de 22 jeux réalisé en 1901 par Jean-Baptiste Puget et restauré en 1952 et 1953 par Maurice Puget, puis en 1956 par Marc Etienne. C’est Gérard Guillemin qui a procédé à cette reconstruction en se référant à l’esthétique de l’Allemagne orientale du début du XVIIIe siècle, et au modèle de l’orgue Silbermann tel que celui sur lequel Jean-Sébastien Bach a joué. Le buffet a été aussi restauré peint en imitation marbre vert par François Roux. Cet orgue a été inauguré en 1990 par Jacques Bétoulières.

Article publié dans la revue Una Voce n°344 de Novembre – Décembre 2023

  1. Il fut emprisonné pendant deux ans et s’en sortit par la rédaction d’un panégyrique au roi Euric, ayant puisé son inspiration pour l’écriture de ses nombreux panégyriques chez Pline le Jeune.
  2. Sa cloche fondue en 1606 a été aussi épargnée lors des assauts révolutionnaires